La Fondation Bill et Melinda Gates a annoncé qu’elle engageait immédiatement 100 millions de dollars pour la réponse mondiale à l’épidémie de coronavirus (2019-nCov) de 2019. Sur ce montant, 20 millions de dollars ont été alloués pour renforcer la protection des populations à risque en Afrique. Cela porte à 25 millions de dollars l’engagement total de la fondation envers l’Afrique pour l’épidémie de 2019-nCov.

Ces fonds sont mis à disposition pour renforcer la capacité des États membres de l’Union africaine à améliorer la surveillance, la détection rapide et le confinement rapide de tous les cas, ainsi qu’à isoler et traiter les cas en toute sécurité. Tout cela sera soutenu par le renforcement des capacités des instituts nationaux de santé publique, des centres d’opérations d’urgence et des réseaux régionaux du continent. Ces efforts critiques seront soutenus par le biais du Réseau africain d’épidémiologie de terrain (AFENET) en étroite collaboration avec les Centres africains de prévention et de contrôle des maladies (CDC Afrique) et le Bureau régional de l’OMS pour la Région africaine.

Ces nouvelles ressources viendront compléter le travail du Groupe de travail sur l’Afrique pour le nouveau coronavirus 2019 (AFCOR) et contribueront à la stratégie du CDC africain de détection rapide et de confinement rapide. Les fonds engagés par la fondation augmenteront ce que les gouvernements africains font déjà pour préparer et répondre à 2019-nCov. Le continent bénéficiera énormément de ce soutien.

L’académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) a tenue  sa première ‘’séance académique’’ de l’année, à la salle de conférence de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation. « La problématique et l’état de soins en cardiologie » ont été abordés par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts). Les conférenciers ont ainsi montré les différents niveaux pour relever les défis de la cardiologie au Sénégal. Le professeur chef de service en cardiologie de l’hôpital Aristide le Dantec, Serigne Abdou Ba, dira ainsi : « Le Sénégal, comme beaucoup d’autre pays, est confronté à des maladies cardiovasculaires.

La plupart de nos malades doivent être opérés, par contre ils n’ont pas les moyens et cela pose un problème de prise en charge. Il y a aussi l’hypertension artérielle qui constitue un fléau, parce que 29,8% de la population adulte est hyper-tendue. Cela entraîne des accidents vasculaires cérébraux, et ça se complique avec l’insuffisance cardiaque et l’insuffisance rénale avec au bout la dialyse », a fait savoir le panéliste.

Et de poursuivre : « la tendance, c’est la prévention. Parce que plus on vieillit, plus on est confronté à ces maladies et le socle de cette prise en charge reste la prévention, lutter contre le diabète, baisser la tension artérielle, baisser la consommation du sucre, du sel et du gras et lutter contre le stress».

Dans la même perspective, le professeur Mohamed Ndiaye de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar dira : « on s’est concentré dans les moyens de traitement de l’opération, cette offre a évolué dans les années 80 et dans les années 90 pour établir un programme de chirurgie cardiaque. Pour le moment, il y a un centre de cardiologie de haut niveau où il y a la possibilité d’opérer au Sénégal ».

Dans le même sillage, Pr Ndiaye a indexer les soins coûteux : « ces actes coûteux sont dus à des matériels coûteux au niveau international ». Les panélistes ont par ailleurs révélé le manque de cardiologues au Sénégal. Ils ont aussi discuté de plusieurs défis, défis d’accès aux soins entre autres, comme sur les défis qui obstruent le domaine de la cardiologie. Les scientifiques dont le professeur Souleymane ont aussi rassuré sur la question du coronavirus : « nous allons continuer de travailler dans ce cas pour apporter des recherches solides »