Les virus classés dans la catégorie des Poxviridae comprennent les principaux agents pathogènes humains, la variole, l’agent de la variole, et le virus de la variole du singe. 

Au cours du vingtième siècle, on estime que la variole a causé plus de 500 millions de décès humains. Pourtant, la maladie et le virus circulant naturellement. La campagne mondiale d’éradication de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de la variole a été déclarée un succès en 1980.

Malgré l’éradication de la variole humaine, le virus de la variole reste une source d’inquiétude, car il est possible que des stocks clandestins de ce virus soient entre les mains de bioterroristes. De plus la variole du singe, une zoonose, reste endémique dans certaines zones d’Afrique.

 L’impact d’une réintroduction du virus de la variole dans la population humaine serait encore plus catastrophique qu’au cours du siècle dernier. 

Les programmes de vaccination ont été abandonnés dans le monde entier vers 1976, la prévalence des populations immunodéprimées a augmenté et la mobilité, y compris les voyages aériens intercontinentaux, a accéléré le rythme de la propagation virale dans le monde entier. À titre d’exemple, le virus de la variole du singe, qui persiste dans des foyers endémiques en Afrique occidentale et centrale, a récemment été importé par inadvertance aux États-Unis via une cargaison de rongeurs en provenance du Ghana. Plus de 50 infections humaines ont été documentées comme à la suite d’un contact étroit avec des animaux infectés dont on a retrouvé la trace dans cette expédition. 

 Dispositif à IRESSEF : L’IRESSEF dispose de deux MEPHIPOINT dont un installé à l’institut et un autre qui peut être déployé en cas de besoin. Le MEPHIPOINT est un laboratoire mobile qui permet de délocaliser et démultiplier au plus proche de la population le prélèvement et l’analyse biologique en toute sécurité. Il est composé de : 

La MEPHICAB : La cabine mobile conçue pour sécuriser le prélèvement biologique et abriter un mini-laboratoire de diagnostic avec trois objectifs :

 

Sécurité: permet la séparation de l’opérateur du patient grâce à quatre dispositifs 

  • Une paroi étanche + gants qui séparent physiquement l’opérateur du patient 
  • Un dispositif de filtration d’air HEPA à l’entrée et à la sortie de la cabine 
  • Un système de surpression/dépression 
  • Un système de transfert d’échantillon décontaminant 

Mobilité : léger, structure gonflable et transportable dans deux cantines L. 100 x l. 55 x H. 40 cm

Rapidité : installation de la cabine en 5 minutes par deux personnes

 

Le MEPHILAB : borne laboratoire mobile et sécurisée qui permet la préparation des tests de diagnostic à partir d’échantillons biologiques en protégeant l’opérateur et l’échantillon. MEPHILAB peut être équipé de 2 à 6 mini-automates de RT-PCR pour la détection de pathogènes de tout genre.

 

 

 

 

 

ADENA est une enceinte ADN/ARN free dédiée aux préparations de biologie moléculaire y compris le séquençage génomique. Elle est pensée pour répondre aux objectifs de protection de l’échantillon contre les contaminations croisées. Elle est équipée de trois sas de décontamination : 

  • Un sas de décontamination échantillon équipé d’un bain d’eau de Javel 
  • Un sas de décontamination d’instruments équipée d’UV-C 
  • Un sas poubelle équipé d’UV-C. 

Contexte :

Le Monkeypox (Orthopoxvirus simien) ou variole du singe est une zoonose qui touche aujourd’hui 12 pays de l’OMS de l’Europe et des Etats Unis et est entrain de propager dans le reste du monde.

  • L’impact d’une réintroduction du virus de la variole dans la population humaine serait encore plus catastrophique qu’au cours du siècle dernier. 
  • Les programmes de vaccination ont été abandonnés dans le monde entier vers 1976
  • La prévalence des populations immunodéprimées a augmentée 
  • Les voyages aériens intercontinentaux, a accéléré le rythme de la propagation virale dans le monde entier

En visite officielle au Sénégal, Pierre-Yves Jeholet, le Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles a saisi l’opportunité pour visiter les locaux de l’Institut de Recherche en Santé, de Surveillance Epidémiologique et de Formation (IRESSEF), ce mardi 17 mai en compagnie de sa délégation. Cette visite a pour objectif d’amplifier la collaboration avec l’Iressef qui travaille dans la recherche sanitaire et la formation.

Depuis le mois de mai 2018, l’Iressef collabore avec plusieurs entités de la Wallonie pour le développement d’un centre de bio-production à Diamniadio, l’organisation d’un master de spécialisation qui aborde spécifiquement les risques sanitaires à l’interface entre l’Homme, l’animal et l’environnement.

Cette collaboration s’oriente également vers « le développement d’une plateforme de diagnostic moléculaire de la covid-19 semblable à celle que l’Université de Liège a mis en œuvre en Belgique en réponse à la pandémie.

Pour sa part, le professeur Souleymane Mboup, président fondateur de l’Iressef, s’est félicité de la visite de l’officiel wallon et a assuré que l’implémentation du centre de développement de bioproduits, « avec toutes les opportunités de formation », sera construit dans le moyen terme.

Pour rappel, Pierre-Yves Jeholet est devenu ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles en 2019, il a été vice-président et ministre de l’Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation du Gouvernement wallon.

Une délégation de haut niveau du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique a visité ce mercredi 11 mai les différents laboratoires de l’IRESSEF. Cette délégation de plus de 20 experts, conduite par le Dr Lucile Imboua représentant de l’OMS au Sénégal a pour objectif de s’enquérir des activités de recherche de l’institut, le développement, l’innovation et surtout les opportunités de collaboration du comité exécutif avec l’IRESSEF dont a sa tête le Professeur Souleymane Mboup. Ce dernier n’a pas manqué de faire le point sur les progrès de l’institut depuis sa création.

Ainsi l’institut est selon le Professeur Mboup une organisation d’utilité publique à but non lucratif dont la vocation première est de soutenir les politiques de santé publique édictées par l’Etat du Sénégal.
Les activités de diagnostic et de recherche dans l’effort national de riposte à la pandémie de covid-19 en sont une parfaite illustration.

L’IRESSEF est orientée vers la Recherche en Santé Publique, la Formation et le renforcement de capacité, l’assistance technique et les prestations de services.
Il est actif dans plusieurs réseaux de recherche clinique, biomédicale, épidémiologique ou en sciences sociales, aux niveaux régional et intercontinental.

Cet institut pluridisciplinaire, doté de laboratoires et d’équipements modernes de dernière génération est accrédité aux normes internationales de qualité de sécurité et de compétence.
Il souhaite favoriser l’épanouissement des chercheurs et mettre un frein à la fuite des cerveaux qui, de l’avis du Professeur Mboup, constitue une préoccupation majeure en Afrique.
La délégation d’experts de l’OMS conduite par le Dr Lucile Imboua a adressé ses vives félicitations au Professeur Mboup et à son équipe pour la création de l’Institut et pour les efforts permanents de soutien aux politiques de santé publique.

Le Dr Imboua est très enchanté par les efforts du Professeur pour lutter contre la fuite des cerveaux ; Cette action a pour mérite de réduire la fracture sanitaire par l’attraction et le maintien sur le continent Africain des compétences et ressources humaines. Elle a annoncé en perspective, l’élaboration de programmes de recherche sur les problèmes de santé pendants dans la région et ces programmes pourraient être conduites conjointement avec l’IRESSEF.